/ 01/09/2021
Responsable des réseaux sociaux Belgambu: « Il est crucial de savoir quels sujets ne sont pas communiqués »
L’équipe de Belgambu travaille chaque jour d’arrache-pied. Ils s’efforcent de créer un secteur viable, où le personnel et les patients se sentent à l’aise. En tant que groupe de défense, de nombreuses affaires en suspens et dossiers en cours ne sont pas adaptés à la communication. « La communication externe de Belgambu est souvent un exercice d’équilibre difficile », explique Willem De Ceulaer, responsable des réseaux sociaux.
Un parcours continu et modéré. Que Belgambu souhaite appliquer sur ses réseaux sociaux. C’est un choix très conscient de ne pas choquer ou polariser. « Les opinions extrêmes et les messages radicaux se font remarquer, mais ces extrêmes ne sont d’aucune utilité pour le patient », explique Kenneth Arkesteyn, président de Belgambu. « Nous souhaitons apporter des changements structurels, et cela demande beaucoup de temps et de dialogue. Un dialogue qui se déroule en coulisses et qui ne peut être souvent communiqué qu’après une longue période, une fois les résultats sur la table. La négociation n’est pas une affaire qui se crie sur tous les toits. »
Le groupe cible de Belgambu rend la stratégie de communication encore plus complexe. D’une part, elle se concentre sur les employés des membres, les « faiseurs ». Ils sont particulièrement intéressés par l’impact des décisions et des changements sur le terrain. D’autre part, Belgambu communique avec ses parties prenantes, telles que les administrations. La communication doit, pour ce faire, être suivie à un niveau stratégique. Depuis l’année dernière, Bam est l’un des moyens de capter cette diffusion et de combler le fossé entre les deux groupes.
Forte présence en ligne
Belgambu consacre beaucoup d’efforts à sa communication, même s’il y a beaucoup de choses que l’organisation ne peut pas (encore) divulguer. La partie en ligne, entre autres, a reçu une forte impulsion au cours des derniers mois. Willem De Ceulaer explique : « Le nouveau site internet est un point central où nous rassemblons les informations et auquel nous faisons référence dans nos autres communications. Les visiteurs se font rapidement une idée claire de qui est Belgambu et de ce que nous faisons. C’est notre carte de visite en ligne. Ceux qui veulent simplement avoir un aperçu global d’une histoire le trouveront dans la publication sur les réseaux sociaux. Ceux qui souhaitent avoir plus de détails pourront également les avoir à portée de main, via le lien vers le site. »
En plus de la communication en ligne et des documents imprimés, tels que Bam, la rencontre est bien sûr également importante. C’est exactement la raison pour laquelle Willem recommande aux membres de Belgambu de participer à l’assemblée générale. « Nous partageons beaucoup de nouvelles au cours de cet événement d’information. Le dialogue avec nos membres est également le plus important lors de la participation aux groupes de travail. Il s’agit d’une interaction passionnante et constructive. Les conversations en marge sont au moins aussi importantes. Nous apprenons les uns des autres. La participation, d’ailleurs, est le meilleur moyen de partager vos propres préoccupations afin que nous puissions les traduire dans nos politiques. »
Grande volonté d’agir
En se basant sur sa vision de résultats à long terme et de la consultation ouverte, l’équipe de Belgambu n’expose délibérément pas ses membres à travers ses canaux de communication. Le président Kenneth Arkesteyn n’exclut toutefois pas la possibilité qu’une action soit mise en place à l’avenir. « Nous sommes le maillon oublié des soins de santé et vous sentez que la température du secteur continue à monter. Malgré tous nos efforts et nos améliorations, il y a un manque de compréhension des choix faits par le gouvernement. Il est alors difficile d’expliquer à ses membres que crier fort ne sert à rien. À partir d’un moment, agir devient une bonne alternative, avec une préparation minutieuse et un sens des responsabilités adéquat. L’avenir nous dira si nous en sommes arrivés.