Cinq ans de Bam, une histoire d’impact et de lien

En 2020, la première édition de Bam est arrivée dans les boîtes aux lettres – peutêtre aussi dans la vôtre. En tant qu’organisation professionnelle, nous souhaitions communiquer plus largement, obtenir des informations supplémentaires auprès de nos membres et établir des ponts avec les prestataires et institutions de soins de santé, ainsi qu’avec les intervenants du secteur. Nous avons vraiment réussi à faire bouger les choses. Cinq ans plus tard, nous revenons sur de nombreux entretiens passionnants et mettons en lumière quelques moments marquants.

#1 : Un départ en trombe

Bam a vu le jour avec la ministre de l’époque, Maggie De Block, en couverture. Elle a contribué à notre premier numéro, notamment en annonçant que le budget de l’aide médicale urgente (AMU) allait tripler. Nous avons également parlé de la nécessité d’une solidarité sociale pour que les l’accès aux soins de santé restent accessibles à tous. Un theme qui reste plus que jamais d’actualité, comme l’a démontré Bam n° 18, que nous avions déjà cité dans notre mémorandum.

#2 : Première législation à Bruxelles

Dans le deuxième numéro, nous avons souligné le pouvoir de la collaboration et la nécessité d’avoir de véritables moteurs. Avec l’ancien membre du cabinet Luc Detavernier, nous avons parlé de la création de la Commission permanente de concertation en matière de transport médico-sanitaire. Belgambu a dirigé un groupe de travail technique au sein de la Commission bruxelloise et est parvenu à un consensus sur une proposition de normes d’agrément pour le transport non urgent de patients. C’est en concertation avec Detavernier que la législation bruxelloise sur le transport non urgent de patients effectué en ambulance ou en véhicule sanitaire léger (VSL) a vu le jour. Dans cette édition, nous avons également fait le point sur la situation en Wallonie. Robert Javaux, du cabinet du minister Yves Coppieters, reprend aujourd’hui le travail, deux législatures plus tard. Nous sommes convaincus qu’il parviendra à mener le dossier à bien.

#4 : Un potentiel important, malheureusement inexploité

Des opportunités intéressantes se présentent régulièrement pour le secteur. Malheureusement, cela n’est pas toujours suivi d’effet. Dans Bam N° 4, par exemple, nous avons parlé du projet 1305 FEDER sur le développement d’une plate-forme de mobilité centrale et dynamique. Il était clair pour Belgambu, entre autres, que cela constituerait une valeur ajoutée, tant pour le secteur que pour les patients. Malheureusement, l’occasion de réaliser une avancée pour le secteur a été manquée à l’époque.

#5 : Ensemble pour de meilleurs soins

Lors de notre cinquième édition, Margot Cloet de Zorgnet-Icuro a rejoint la discussion. Nous avons ensuite discuté avec Zorgnet-Icuro de plusieurs éléments sur lesquels nos deux secteurs ont un impact. La qualité des soins aux patients est au coeur de nos préoccupations et fait l’objet d’un dialogue permanent.

#7 : Feu vert pour les qualifications professionnelles

Chaque secteur a ses cow-boys. En attachant des exigences officielles à la profession d’ambulancier de transport non urgent de patients, nous visons à professionnaliser davantage le secteur. En Flandre, Belgambu a joué un rôle moteur dans l’élaboration de qualifications professionnelles pour les secouristes événementiels, les ambulanciers de transport non urgent de patients et les secouristesambulanciers, sous la direction de la consultante en pédagogie Inge Biot. Un comité de développement des réseaux d’enseignement a établi des profils de formations sur la base des qualifications professionnelles et, en 2024, les premiers cours de formation d’ambulancier de transport non urgent de patients ont débuté. C’est le résultat de nombreuses années de travail. Nous avons également réussi à attirer Frank Lippens. Fort de quarante années d’expertise dans divers domaines, sa vision large du secteur reste une valeur ajoutée, tant pour le secteur que pour Belgambu. Nous sommes fiers qu’il ait également voulu partager son point de vue dans le n° 18 de Bam sur la zone grise des codes DNR.

#11 : Medical first responders

Dans le numéro 11, nous avons mis en lumière les medical first responders. Après une étude d’un an, le professeur Marc Sabbe de l’UZ Leuven a présenté ses conclusions sur ce concept : beaucoup de potentiel, mais encore quelques obstacles à surmonter. Nous sommes heureux d’annoncer que le concept va maintenant être explore plus en détail dans le cadre d’un projet de science citoyenne au sein de la KU Leuven. Grâce à de nouvelles bases scientifiques, nous sommes convaincus de sa complémentarité avec l’aide médicale urgente.

#12 : Unir les forces avec les néfrologues

Certains patients méritent une attention particulière et une approche adaptée. Prenons par exemple les patients sous dialyse, qui doivent souvent se rendre à l’hôpital pour suivre leur traitement. Belgambu a entamé un dialogue à ce sujet avec la NBVN et le GNFB, respectivement les associations professionnelles flamande et Wallonne des néphrologues. Cela a mis les choses en mouvement. Le 24 octobre, le président de Belgambu, Kenneth Arkesteyn, et Frank Lippens ont été les orateurs invités à la réunion d’automne de la NBVN, avec une presentation sur la situation actuelle et les défis du transport de patients non urgents.

#15 : Un paysage de soins e santé plus fort et intégré

Nous sommes reconnaissants d’avoir pu dialoguer avec notre ancien et actuel ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, dans le cadre du Bam #15. Depuis sa nomination en 2020, il a pris des mesures importantes au niveau de l’aide médicale urgente, dont le triplement des budgets en termes financiers. L’objectif ? Augmenter la qualité des soins et préparer une réforme profonde. Le ministre fait preuve d’un grand respect à l’égard du secouristeambulancier. Il considère la profession comme le maillon indispensable des soins intégrés. Avec des actions à court terme et une vision à long terme, nous sommes curieux de voir comment évoluera notre domaine dans les années à venir sous son mandat.

#18 : Nos voeux pour le secteur

Après avoir soumis des questions sur notre secteur à tous les partis politiques dans le Bam n°17, nous avons voulu, dans ce numéro, les inciter à prendre des mesures supplémentaires en faveur d’un transport de patients professionnel, durable et de qualité. Nous avons déjà reçu un avis positif sur notre demande de la part du Conseil federal des professions paramédicales. Un autre pas dans la bonne direction pour étendre les prestations techniques des ambulanciers de transport non urgent de patients.

#19 : Des sujets sensibles au programme

Si cette anthologie des cinq années de Bam nous apprend une chose, c’est que Belgambu ne craint pas d’évoquer des thèmes complexes et délicats. Le précédent numéro de Bam en est bien la preuve. Nous avons reçu des commentaires encourageants sur notre examen détaillé de la politique – ou de l’absence de politique – concernant les codes DNR. Mettre ce thème à l’ordre du jour et donner au secteur les outils pour y parvenir résume parfaitement la raison d’être de Bam. Et pour reprendre la conclusion de la préface du n°19 de Bam : « Si nous pouvons aider un seul patient à réaliser sa dernière volonté grâce à cette initiative, alors notre mission aura été un succès. »

Belgambu sur les barricades

Vous avez peut-être lu aussi dans Bam n° 12 l’article sur les Journées de la durabilité, une action ludique visant à lutter contre la tarification insoutenable du transport de patients. C’était la première, et pour l’instant la seule, fois en 11 ans de Belgambu que nous sommes montés aux barricades. Si vous ne haussez le ton que lorsque c’est vraiment nécessaire, votre voix porte beaucoup plus loin.